• Rainbow Six Siege

    Comme son nom l’indique, Siege opposera deux camps de cinq joueurs chacun autour d’une situation de prise d’otages. Pour la démo proposée cette semaine, les développeurs ont donc convoqué les deux équipes dans une grande demeure américaine sur trois niveaux (la buanderie au sous sol, le rez-de-chaussée et l’étage des chambres), avec au moins une bonne dizaine d’accès possibles. Les terroristes sont les premiers à rentrer dans la partie : les joueurs doivent décider (en votant) dans quelle pièce cacher l’otage, une information que devra par la suite découvrir la force d’intervention tactique. Une fois l’otage "placé", les deux camps ont alors soixante secondes pour préparer leur assaut, donner leur consignes, étudier leur approche. A ce titre, la communication au micro-casque est absolument impérative : afin d’espérer réussir, les joueurs devront échanger en permanence. Qu’il s’agisse d’énoncer un plan, de partager la position d’une cible, ou de mettre en garde contre l’explosion d’un pain d’explosifs.

    E3 2014> Rainbow Six Siege, on y a joué - Screenshot éditeurDurant leur préparation, les terroristes devront eux barricader portes, fenêtres, placer des barbelés ou explosifs aux endroits stratégiques, renforcer les murs : connaissant la position de l’otage, ils devront verrouiller un maximum de points d’accès afin d’éviter de se faire prendre à revers. Dans le même temps, le camp d’en face peut envoyer de minuscules drones (chacun des cinq joueurs possède le sien) pour espionner la maison, localiser l’otage et ses ravisseurs, constater les barricades et préparer un plan alternatif. Détail intéressant, lorsque l’otage a été localisé par le Rainbow Six, les terroristes sont mis au courant, leur permettant d’anticiper l’offensive à venir. Au passage, on ignore encore s’il sera possible de déplacer l’otage au cours de l’opération (sauf dans le cas où c’est le Rainbow Six qui exfiltre). Un petit regret, vu qu’il suffisait généralement d’une poignée de secondes pour localiser l’otage (ce qui vide un peu l’intérêt d’avoir à le cacher...), la maison n’étant pas très grande pour cinq drones miniatures. Mais sur des cartes plus grandes (imaginez un centre commercial, une ambassade, ou un aéroport), le souci devrait s’estomper.

    E3 2014> Rainbow Six Siege, on y a joué - Screenshot éditeurPassée la courte minute de préparation, l’équipe de libération de l’otage entre en phase active : c’est le moment de choisir par quelle porte ou fenêtre vous devrez entrer, en fonction de votre plan. Tous les joueurs peuvent grimper à loisir le long des murs extérieurs pour passer par une fenêtre, à condition que celle-ci n’ait pas été renforcée - auquel cas il faudra poser du C4 pour ouvrir une brèche dans le mur. Si votre drone miniature n’a pas encore été découvert et détruit, libre à vous de continuer à vous en servir (le joueur contrôle alors l’appareil, laissant votre personnage immobile et donc vulnérable) pour identifier les défenses/menaces ennemies, ou plus simplement d’éviter de tuer bêtement l’otage en faisant sauter du plâtre sans réfléchir. Rappelons que vous pouvez le déplacer à votre guise, vu qu’il se glisse sous les portes et grimpe les escaliers. Soit dit en passant, chaque joueur peut à tout moment accéder aux caméras de son équipe, ce qui confère donc une excellente vision de ce qui se passe dans les différentes pièces. Utile pour synchroniser un assaut (chez les gentils), ou déterminer le point d’entrée des forces d’intervention(chez les méchants).

    Quelque part, au-dessus des Rainbow

    E3 2014> Rainbow Six Siege, on y a joué - Screenshot éditeurUne fois que l’unité anti-terroriste a établi son point de largage (ici le jardin ou côté rue), celle-ci peut alors rentrer sans mal dans la maison. On repère par exemple une chambre à l’étage qui n’est ni piégée ni défendue, offrant une cloison commune avec la suite parentale ; on peut choisir de rentrer sans faire de bruit, ou faire exploser une fenêtre, en fonction de votre plan. Il suffit ensuite de faire sauter au C4 la cloison avec la chambre voisine pour se créer un chemin jusqu’à l’otage. Certains voudront utiliser le breacher et son fusil à pompe pour faire un trou dans le mur, et y glisser quelques grenades, plutôt que de faire tomber une cloison entière. Du reste, si la réalisation reste encore assez simple, on apprécie déjà que la quasi-totalité du bâtiment soit destructible, à l’exception des murs extérieurs et de quelques sols et cloisons. On peut donc faire jouer son imagination pour contourner les défenses ennemies.

    E3 2014> Rainbow Six Siege, on y a joué - Screenshot éditeurForcément, dans nos trois parties, les terroristes tendaient naturellement à camper près de leur victime, notamment les "protecteurs" qui possèdent une défense mobile (une sorte de barricade d’acier qui se déploie au sol, et derrière laquelle on peut s’abriter) et quasiment impossible à percer. En appuyant sur B, on peut s’accroupir derrière et camper jusqu’à ce qu’un imprudent ne pointe son casque. On recommandera alors de prendre l’ennemi à revers, chacune des pièces étant généralement accessible par plusieurs portes, fenêtres, murs, sols ou plafond. Attention cependant à ne pas foncer tête baissée, ou jeter des grenades inconsidérément : si l’otage devait mourir par une balle perdue, la partie s’arrêterait logiquement. En revanche, il est manifestement possible de le ranimer si celui-ci est blessé - à condition d’être réactif.

    De même, gare à ne pas tuer vos alliés par mégarde (le friendly fire ne pardonne pas : on a même gagné une partie sans tirer une seule balle). Car les éliminations sont irrévocables, de même que votre barre de vie ne remonte pas automatiquement comme c’est pourtant l’usage dans les FPS modernes (on ne peut même pas voir à travers les murs, c’est dire !). Et vu qu’il suffit en général de prendre une salve ennemie pour poser votre manette et attendre la fin de l’assaut, autant dire qu’il vaut mieux réfléchir à deux fois avant d’ouvrir une porte. L’évolution du rapport des forces en présence est d’ailleurs affiché en permanence à l’écran, le jeu se chargeant de vous rappeler que vos compagnons se sont faits descendre quelques étages plus bas.

    E3 2014> Rainbow Six Siege, on y a joué - Screenshot éditeurMais si les prétentions réalistes de Rainbow Six Shield le rendent fatalement un peu plus hardcore, il reste diablement fun à essayer, grâce essentiellement à ses environnements destructibles. Les parties sont courtes (un assaut dure trois minutes seulement), prenantes et tendues, et l’architecture de la maison étant à la fois compacte et ouverte, elle offre souvent des options tactiques aux joueurs. Au cours de l’une de nos parties, nous (terroristes) avions caché l’otage dans le sous-sol, pensant la zone plus difficilement accessible pour les opposants : il fallait emprunter un escalier pour nous rejoindre. Las, en rusant (ont-ils trouvé une porte donnant sur le jardin ? Ont-ils fait sauter le plafond pour descendre ?), les forces d’intervention ont fini par dégommer la totalité de l’équipe en quelques secondes, dans une action létale visiblement concertée, et parfaitement synchronisée. En espérant revoir le titre avec davantage d’options (plusieurs otages, des objectifs secondaires, etc.) et des cartes nettement plus grandes (permettant, par exemple, d’organiser des couvertures à distance au fusil), la surprise d’Ubisoft est désormais attendue au tournant pour sa sortie, sur PC et consoles next-gen, en 2015.

     

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  • Commentaires

    1
    Samedi 2 Mai 2015 à 14:18

    Bonne article, mais long

    2
    pierreage778
    Samedi 2 Mai 2015 à 15:36
    Excuse moi. La prochaine fois. Je le ferais moins long. Merci de me l'avoir dit.
    3
    Samedi 2 Mai 2015 à 16:15

    T'inquiètes c pas grave, les miens aussi parfois ils sont long !

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